En 2017, Carl’s Jr. avait pris une décision plutôt censée : mettre fin à ses publicités hypersexualisées pour enfin se concentrer sur ce qui compte vraiment – la qualité de ses burgers. C'était un virage bienvenu dans une industrie où les consommateurs attendent des marques qu’elles montrent une certaine maturité et responsabilité. Mais voilà qu’en 2025, Carl’s Jr. fait marche arrière et remet au goût du jour une stratégie marketing qu’on croyait (et espérait) enterrée.

Le retour du sex-sells : un mauvais remake

Le dernier spot de la marque met en scène l’influenceuse Alix Earle, dans une mise en scène qui rappelle les publicités clichées des années 2000. Une femme, un burger, une ambiance suggestive... et hop, voici la recette toute trouvée pour vendre des sandwichs !

Dans une époque où les consommateurs, en particulier la génération Z, attendent des marques qu’elles incarnent des valeurs d’inclusion et de respect, ce retour à une imagerie rétrograde soulève de sérieuses questions.

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Pourquoi ce retour en arrière pose problème ?

1. Un raccourci facile et démodé
   Au lieu d’innover, Carl’s Jr. recycle une vieille recette marketing qui mise sur l’objectification des femmes pour faire parler. Un choix paresseux quand d’autres marques ont su réinventer leur storytelling en s’appuyant sur des valeurs plus en phase avec leur audience.
2. Une lecture décalée des attentes du public
   La génération Z n’est plus celle qui regardait ces pubs à la télé en 2005. Cette nouvelle audience consomme de l’information différemment et réclame des marques qu’elles soient engagées, authentiques et alignées avec leurs principes.
3. Un risque d’image à long terme
   Faire le buzz, c’est bien. Construire une réputation solide et durable, c’est mieux. En choisissant cette approche, Carl’s Jr. prend le risque de se mettre à dos une partie de ses consommateurs et de nuire à sa marque sur le long terme.

Quelles alternatives possibles ?

‍Il existe mille et une façons de créer une campagne percutante et engageante sans tomber dans la facilité. Carl’s Jr. aurait pu jouer sur l’humour, mettre en avant ses clients, ses valeurs, ou encore miser sur un storytelling immersif. Pourquoi ne pas valoriser l’expérience produit ? Miser sur la créativité et l’authenticité aurait été bien plus efficace que de recycler des idées éculées.

‍Carl’s Jr. avait une opportunité en or de montrer qu’il était une marque qui évolue avec son temps. Au lieu de cela, ils ont choisi le retour en arrière.Espérons que les critiques fassent réfléchir les décideurs.

En 2025, le marketing peut et doit faire mieux que cela. Et vous, qu’en pensez-vous ? Cette stratégie est-elle encore d’actualité ou totalement à côté de la plaque ?